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Interview de Bastien, le chanteur du groupe Alkabaya Alkabaya
Du 17 au 20 juillet prochain, Carhaix-Plouguer accueillera comme chaque été plus de 340 000 festivaliers pour l’édition 2025 des Vieilles Charrues. Cette manifestation emblématique du paysage musical français a concocté une programmation éclectique prometteuse. La liste des têtes d’affiche révèle la diversité habituelle du festival : Julien Doré, Damso, Alanis Morissette, Zaho de Sagazan, Damiano David, Aurora, Tiakola, Macklemore, Martin Solveig et Gesaffelstein se succéderont sur les différentes scènes du site finistérien.
Parmi cette programmation variée, un nom cristallise les tensions : Nina Kraviz, productrice et DJ de renommée internationale d’origine russe. Sa présence sur l’affiche a déclenché une vague de protestations de la part d’associations pro-ukrainiennes. La semaine dernière, une manifestation pacifique s’est déroulée aux abords du site du festival pour dénoncer la programmation de l’artiste russe. Cette action témoigne de l’engagement de certains citoyens qui refusent de séparer culture et politique dans le contexte actuel.
L’association Iroise-Ukraine s’est mobilisée pour exprimer son désaccord avec cette programmation. Svetlana, médecin originaire de Kiev et membre de cette organisation, illustre parfaitement les dilemmes personnels que génère cette situation. Le cas de Svetlana révèle la dimension humaine de cette polémique. Cette mère ukrainienne exprime sa détresse à l’idée que son fils, bénévole aux Vieilles Charrues, puisse entendre des applaudissements pour Nina Kraviz.
L’association Solidarité Bretagne-Ukraine a également pris position contre cette programmation. Elle accuse l’artiste de « complaisance » envers Moscou, révélant les soupçons qui pèsent sur les personnalités russes dans le contexte géopolitique actuel. Cette accusation illustre la difficulté à distinguer les positions politiques personnelles des artistes de leur simple nationalité d’origine. L’organisation des Vieilles Charrues se trouve confrontée à un dilemme délicat entre respect de la liberté artistique et sensibilité aux préoccupations géopolitiques de son public. Cette situation révèle les nouveaux défis auxquels font face les organisateurs culturels.
Le festival, habitué à programmer des artistes du monde entier sans considération politique, découvre que le contexte international peut transformer des choix artistiques en décisions polémiques. Les organisateurs du festival expriment leur incompréhension face à cette polémique, considérant probablement que la musique devrait transcender les clivages nationaux et politiques. Cette position traditionnelle du milieu culturel, qui privilégie l’universalité de l’art, se heurte aux réalités géopolitiques contemporaines et aux attentes d’une partie du public.
Écrit par: Loic Couatarmanach
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