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Le groupe britannique abandonne son image policée et s’impose avec une formation élargie et une esthétique plus affirmée Le formation originaire de l’île de Wight opère une transformation majeure avec la sortie de « Moisturizer » le 11 juillet. Rhian Teasdale et Hester Chambers, initialement en duo, intègrent désormais définitivement leurs musiciens de tournée Henry Holmes (batterie), Josh Mobaraki (guitare) et Ellis Durand (basse) pour former un quintette à part entière. Cette évolution marque une rupture avec l’image sage qui leur avait valu d’être étiquetées comme « industry plants » ou jugées trop convenues pour l’univers rock. Leur parcours fulgurant, des premières parties de Harry Styles et des Foo Fighters après leur tube planétaire « Chaise longue », trouve ainsi une nouvelle dimension.
Hester Chambers a fait le choix de se retirer de la promotion de cet album, confrontée à une anxiété sociale rarement reconnue publiquement dans le milieu des stars du rock. Cette décision courageuse souligne les défis personnels auxquels font face les artistes malgré leur succès apparent. Toujours épaulé par Dan Carey à la production déjà artisan de leur premier disque bourré de hits et collaborateur régulier de Fontaines D.C., Squid, Geese, Foals, le groupe a cette fois adopté une approche collaborative. La composition à dix mains confère à l’album une dimension collective, avec des parties instrumentales plus développées et sophistiquées que par le passé.
Si l’expression « album de la maturité » reste souvent galvaudée pour qualifier un deuxième effort, elle trouve ici sa pertinence. Les textes et compositions se teintent d’obscurité, de sensualité et d’assurance oscillant entre déclarations amoureuses, aveux intimes et remises en place de prétendants insistants. Rhian Teasdale adopte une nouvelle présence scénique qui répond aux critiques passées, réhabilitant micro-shorts et crop-tops lors de prestations remarquées aux festivals de Glastonbury et de Beauregard près de Caen. Le premier extrait « Catch These Fists » envoie un message sans ambiguïté à ceux qui chercheraient à les considérer comme des conquêtes faciles. Ce titre emblématique illustre parfaitement leur nouvelle posture artistique. « Moisturizer » navigue habilement entre hymnes rock énergiques (« Pillow Talk », « Catch These Fists », « Mangetout ») et ballades sucrées destinées aux objets de désir (« Pond Song », « Pokemon », « U and Me at Home »). Cette alternance produit un ensemble de morceaux particulièrement accrocheurs qui marquent durablement l’auditeur.
Le groupe a complètement repensé son identité visuelle, orchestrant une sorte de spectacle de marginaux revendiqué. Cette approche pourrait s’illustrer par un slogan inspiré de McDonald’s : « Aux concerts de Wet Leg, venez comme vous êtes. » Après avoir décroché deux Brit Awards et deux Grammy Awards, la formation jouissait d’une liberté créative totale pour ce second album. Seule contrainte : ne pas décevoir leur base de fans déjà conquise.
Écrit par: Loic Couatarmanach
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