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Deux ans après le phénomène « La Main » qui avait conquis plus d’un demi-million de spectateurs français, les frères Philippou signent leur retour avec « Substitution – Bring Her Back ». Cette nouvelle production A24 confirme le talent de ces cinéastes pour créer des œuvres d’épouvante qui marquent durablement les esprits. Le premier long-métrage du duo avait imposé sa marque en exploitant les légendes urbaines et les croyances populaires, devenant rapidement viral sur les réseaux sociaux, TikTok en tête. Cette réputation de « must-see » s’était construite sur un bouche-à-oreille enthousiasmant et des critiques séduites.
« Substitution – Bring Her Back » plonge les spectateurs dans l’histoire d’Andy (Billy Barratt) et de sa demi-sœur Piper (Sora Wong), deux adolescents orphelins confiés à Laura, une assistante familiale interprétée par Sally Hawkins. Cette dernière, nommée aux Oscars pour « La Forme de l’eau », apporte sa présence magnétique à ce personnage trouble. Dans ce nouveau foyer qu’ils partagent avec Oliver (Jonah Wren Phillips), un jeune orphelin, les protagonistes découvrent progressivement des situations de plus en plus inquiétantes. Cette montée en tension s’appuie sur l’ambiguïté du personnage de Laura, oscillant constamment entre bienveillance apparente et manipulation sournoise.
Les réalisateurs australiens ont conçu leur nouveau film comme une expérience totale d’épouvante. L’horreur psychologique occupe une place centrale, explorant les mécanismes de manipulation, de remise en question permanente et de déstabilisation émotionnelle. Sally Hawkins excelle dans ce rôle complexe qui maintient spectateurs et personnages dans un doute permanent. Son interprétation magistrale crée un malaise palpable, transformant chaque scène en terrain miné psychologique où la frontière entre protection et menace s’estompe.
Au-delà de la dimension psychologique, le film développe également une dimension viscérale et organique particulièrement saisissante. Les frères Philippou ont créé des séquences d’épouvante pure dont l’impact visuel promet de hanter longtemps la mémoire des spectateurs.
Sans dévoiler les secrets de cette œuvre, les premiers témoignages internationaux évoquent des images horrifiques d’une puissance rare, capables de provoquer des cauchemars bien après la fin du film. Cette intensité visuelle constitue l’une des forces majeures de cette nouvelle production.
Si « La Main » avait brillé par sa mythologie cohérente autour d’un objet mystique, « Substitution – Bring Her Back » pousse l’art de l’épouvante encore plus loin. Les cinéastes ont atteint un équilibre quasi-parfait entre différents registres horrifiques. La communication avec l’au-delà, les mécanismes de possession et les réflexions métaphysiques se mêlent harmonieusement aux aspects les plus primaires de la peur humaine. Cette synthèse créative place cette nouvelle œuvre au-dessus de leur précédente réalisation.
La sortie internationale du film a déjà créé l’événement, confirmant la capacité des frères Philippou à concevoir des œuvres qui transcendent les frontières du genre horrifique. Cette production A24 séduit autant les amateurs d’épouvante pure que les passionnés de drames humains. L’équilibre entre émotion et terreur dans la seconde partie du film promet une expérience cinématographique complète, capable de toucher un public élargi tout en satisfaisant les attentes des connaisseurs du genre.
« Substitution – Bring Her Back » s’impose d’ores et déjà comme une référence instantanée du cinéma d’horreur contemporain. Les spectateurs français pourront découvrir cette œuvre troublante dès le 30 juillet, date qui pourrait bien marquer un nouveau tournant dans leur rapport au genre horrifique. Pour une expérience optimale, les amateurs sont invités à découvrir le film sans se documenter excessivement, laissant intact le pouvoir de surprise de cette création qui promet de redéfinir les standards de l’épouvante moderne.
Écrit par: Loic Couatarmanach
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