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L’Auditorium de Lyon vibrait d’une énergie particulière ce lundi. Deux mille spectateurs retenaient leur souffle, suspendus aux mots d’une des étoiles du cinéma mondial. Natalie Portman, offrait au public lyonnais un voyage fascinant à travers trois décennies de cinéma.
Sur la scène de l’Auditorium, Thierry Frémaux, directeur du Festival Lumière, orchestrait avec maestria ce dialogue exceptionnel. À ses côtés, Didier Allouch assurait la traduction. La soirée débutait par un montage virtuose concocté par l’équipe du festival, un kaléidoscope temporel où défilaient les multiples visages de Portman : l’enfance bouleversante aux allures de Louise Brooks dans le film de Besson, la majesté juvénile sous les traits de Padmé Amidala, la rébellion incarnée au crâne rasé, jusqu’à la danseuse habitée de « Black Swan ». Cette rétrospective visuelle révélait une trajectoire artistique d’une cohérence rare. Entre blockbusters galactiques et œuvres d’auteur exigeantes, Portman a construit un parcours singulier, refusant les chemins tout tracés d’Hollywood.
Durant cette heure de discussion, l’actrice évoquait avec émotion ses rencontres formatrices. Gary Oldman et Jean Reno sur le tournage qui l’a révélée, Al Pacino à seulement quatorze ans, autant de géants qui ont façonné sa compréhension du métier. A la question de savoir quelles sont les actrices qu’elle admire, qu’elle considère comme des modèles, Natalie Portman évoque tour à tour Juliette Binoche, Julianne Moore mais aussi l’immense Gena Rowlands.
Après cette conversation d’une densité rare, la soirée culminait avec la projection de « Black Swan ». Cette soirée révélait aussi une artiste en pleine maturité, désormais productrice avec sa société Mountain A. Son désir de mentorat, d’accompagnement des nouvelles générations, résonnait comme un écho à ce qu’elle avait elle-même reçu. La boucle se referme, mais le mouvement continue. Cette soirée lyonnaise restera gravée dans les mémoires comme un moment de communion rare entre une artiste d’exception et son public. Dans cette salle comble, chacun repartait avec le sentiment d’avoir touché du doigt ce qui fait l’essence même du cinéma : la capacité à transformer, à émouvoir, à transcender. Natalie Portman n’était pas simplement venue présenter ses films ; elle avait partagé une vision du métier d’acteur comme artisanat perpétuel, quête sans fin de vérité et d’humanité. Le Festival Lumière, fidèle à sa mission de célébration du septième art, offrait là un instant de grâce pure de ceux qui rappellent pourquoi le cinéma demeure, malgré toutes les révolutions technologiques, un art irremplaçable de la rencontre humaine.
Écrit par: Loic Couatarmanach
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